À propos de cette liste

"Cette liste ne présente que les taxons étudiés dans le cadre du projet AVEC pour lesquels des données exploitables ont été trouvées. Pour retrouver la liste de tous les végétaux initialement étudiés, cliquez sur ce lien. Par effet d'opportunité, des plantes hors périmètre initial ont été décrites, ce qui explique que cette liste soit plus imposante."

CONTEXTE ET PROJET

En milieu urbain, le choix des essences constitue l'une des stratégies d'adaptation au changement climatique pour permettre (i) le maintien et la régénération des végétaux, notamment des strates arbustive et arborée, et (ii) l’optimisation des services rendus, notamment de régulation du climat (ombrage, rafraîchissement).

Le projet AVEC (Adaptation du VEgétal au Climat de demain) a étudié de 2023 à 2025 différentes essences d’arbres, arbustes et plantes grimpantes pour leurs caractéristiques impliquées dans les mécanismes biologiques et physiologiques pour la résistance aux conditions chaudes et sèches. Et ce, en relation avec les projections climatiques pour l’aire métropolitaine française. Leur capacité de rafraîchissement a également été étudiée. Dans une moindre mesure, le projet a exploré les capacités de séquestration de carbone des mêmes taxons.

Le projet a permis d’enrichir la base de données Végébase, ainsi les connaissances produites (critères et indicateurs) sont consultables sur Floriscope, dans l'onglet "Changement Climatique" des fiches des plantes concernées. Ces données ont aussi vocation à alimenter des outils d’aide à la décision, comme Sésame, développé par le Cerema, partenaire du projet.

METHODE

Ce projet de 22 mois s’est appuyé sur une approche théorique en botanique et en physiologie végétale, fondée sur un travail bibliographique, pour construire des indicateurs en collectant et en exploitant les données scientifiques existantes sur les processus physiologiques ciblés. Les recherches ont été suivies par une cellule scientifique constituée d’une quinzaine de chercheurs issus de divers centres de recherches et un groupe miroir composé de professionnels du végétal.

La liste des taxons à caractériser prioritairement inclut les végétaux les plus couramment produits par les producteurs partenaires de Floriscope, ceux déjà présents dans les patrimoines arborés en France métropolitaine (échantillon de 80 inventaires étudiés par Plante & Cité), ainsi que des listes de plantes préconisées par différentes sources. Au total ce sont environ 2 100 taxons qui constituent le périmètre taxonomique de l’étude AVEC.

Comme cette étude a permis de faire un état des lieux des données disponibles, tous les critères n'ont pu être complétés pour toutes les plantes du panel étudié. A l'inverse, par effet d'opportunité, des données ont pu être aggrégées pour des essences qui n'étaient pas retenues dans le périmètre initial.

Voici donc listés les taxons pour lesquels un ou plusieurs critères liés au changement climatique ont pu être complété grâce au projet AVEC.

DONNEES PRODUITES

Pour mémoire, les principaux critères étudiés ont été :

Le potentiel de résistance climatique en conditions chaudes et sèches, qui a pu être établi pour 786 taxons. Ce potentiel est noté de 1 à 5 et est calculé à partir des autres données présentées eb-dessous. 5/5 indique le plus haut degré de tolérance à des conditions à la fois chaudes et sèches. L'indice de confiance de ce potentiel est établi en fonction de la fiabilité et de la concordance des sources (3/3 indique le plus haut niveau de confiance).

Le potentiel d’ombrage a été calculé sur 908 taxons. Il est noté de 1 à 5 et tient compte du volume de houppier potentiel à maturité et hors taille, de sa forme ainsi que de l'épaisseur des feuilles, lorsque les données sont disponibles (5/5 indique le meilleur ombrage potentiel).

La transpiration estivale a pu être décrite pour 160 taxons. La capacité de l'essence à transpirer en conditions sèches dépend du point de perte de turgescence. Le périmètre potentiellement rafraîchi est fonction du volume potentiel de l'essence à maturité (hauteur, largeur).

Le potentiel de stockage carbone a été estimé sur 1600 taxons. Il s'agit d'une note sur 5. 5/5 étant le plus fort potentiel de séquestration carbone. Cette note tient compte de la longévité potentielle du taxon, de sa grandeur et de la densité de son bois.